- Église Saint Loubert de l'Outrange
- La Halle
- La Statue Saint-Michel
- Le four à pain de Mutin
- Le lavoir de Ferbos
- Église de Campin
- Église de Campot
- Église Notre-Dame de Sadirac
- Église Notre-Dame de l'Immaculée Conception
- Église Saint Jean Baptiste d'Auzac
- Château de Grignols
Église Saint Loubert de l'Outrange
Loutrange, était une terre appartenant aux archevêques de Bordeaux mais les Grignols se disaient seigneurs "de la terre de Loutrange et autres places".
Entourée de son cimetière, cette église est dotée d'un plan simple. Le clocher-mur ouvre sur la nef terminée par le chœur à chevet plat. La datation de l'édifice est imprécise, mais l'abside pourrait dater du XVIIIème. Les fenêtres actuelles ont remplacé des ouvertures plus anciennes dont l'emplacement est visible de l'extérieur. Le sol est couvert de carreaux de terre anciens.
La Halle
En 1620, Jean de GRIGNOLS fonde deux foires annuelles et un marché hebdomadaire (tous les mercredis matins), qui se tiennent encore aujourd'hui aux mêmes dates, et fait construire une auberge et une halle. Cette dernière, vétuste et jugée démodée, est démolie en 1937 pour être reconstruite. Si le nouvel édifice en verre et béton armé, terminé lors de la déclaration de la Guerre en 1939, ne présente pas un intérêt architectural particulier, il constitue néanmoins un témoignage rare de l'élan moderniste du Front Populaire.
Depuis 2011, la Halle abrite une supérette.
La Statue Saint Michel
En 1820, le second fils de Charles X, le Duc de Berry, est assassiné par L.P.Louvel, bonapartiste qui veut mettre fin à la race des Bourbons. Le Duc de Berry meurt sans enfant, mais un fils posthume, le Duc de Bordeaux, naît le 29 septembre de la même année, jour de la Saint-Michel.
Un an plus tard est inaugurée cette statue commandée par le Vicomte Élie de Pons St. Maurice, châtelain de Grignols, en l'honneur de cet enfant, Henri V de Bourbon, Duc de Bordeaux et Comte de Chambord, et prétendant au trône de France.
Toutefois, en 1873, par son refus du drapeau tricolore, il fait échouer la tentative de Restauration menée à son profit par ses partisans.
Ne figurant pas dans le recensement des métaux, non ferreux, réalisé vers 1941, elle échappe à la refonte pour besoin de Guerre. L'archange perd sa lance en 1944.
A l'initiative de M. Denis GÉRARDS et M. Pierre LAMARQUE, du Conseil des Sages de Grignols en collaboration avec la municipalité, Saint Michel retrouve sa lance le 24 septembre 2014.
Le Four à Pain
Cet ancien four à pain, communal depuis les années 1970, dépendait autrefois d'une ferme.
Protégé par un toit à deux eaux, dont l'une des pentes forme un auvent, il est doté d'une voûte de briques et d'une ouverture en plein cintre.
De part et d'autre du four sont aménagés un parc à cochons et une pièce noire, sans fenêtre, destinée à divers rangements.
Un linteau de bois, soutenu par deux consoles de pierre, supporte la hotte maçonnée.
Le Lavoir de Ferbos
Ce lavoir municipal est porté sur le plan de 1834. Un trou d'eau existait peut-être déjà à cet emplacement, près de la source utilisée par les habitants de Flaujacq.
Probablement construit en pierre, il est noyé dans le béton lors d'une rénovation en 1925.
Le lavoir est dit "de Ferbos", prononcé par les plus âgés "Perbos" ce qui pourrait signifier "à travers bois".
Eglise Saint Michel de Campin
Incluse dans un hameau, cette église surmontée d'un clocher rectangulaire à sommet plat du XIVème siècle ne comporte qu'une nef du XIIème prolongée par un chœur.
L'entrée de ce dernier, en arc triomphal brisé, présente une série de têtes de monstres. Le portail d'entrée est constitué d'un arc en plein cintre à 4 voussures.
Du mobilier de l'église ne subsiste aucune trace des médailles romaines et des sarcophages mentionnés dans un livre et qui auraient été mis au jour sur le site en 1881.
Eglise de Campot
Cette petite église romane construite à la fin du XI° siècle surplombe la vallée du Lysos. Elle est surtout connue par son cimetière qui abrite la tombe du poète gascon François LABORDE.
Eglise Notre Dame de Sadirac
Construite sur une butte argileuse dominant un large paysage, cette modeste église de plan rectangulaire est le siège d'un archiprêtré au XVIIIème siècle.
La datation des différents éléments est difficile à restituer. La construction est peut-être entreprise au cours de la première période romane du XIème siècle. Le clocher-mur est ajouté au XIIème siècle, les ouvertures sont remaniées au XVIème et la porte d'entrée en anse de panier date du XVIIIème.
Les fonts baptisimaux, du XVI ème siècle, comportent une cuve en pierre octogonale.
Eglise Notre Dame de l'Immaculée Conception
L'édifice, construit dans le style gothique, est précédé d'un clocher-porche à 3 portails. Celui du centre, surmonté d'un tympan dédié à L'IMMACULÉE CONCEPTION, ouvre sur la nef, et les 2 portails latéraux donnent sur les bas-côtés. En 1902, la Municipalité rachète l'église aux héritiers du Comte de Sabran.
Eglise Saint Jean Baptiste d'Auzac
L'édifice dont il ne subsiste plus que des vestiges, est construit dans la vallée du Lysos à la fin du XIIème siècle ou au début du XIIIème. Concernant le cloche-mur, il date du XIVème siècle mais sera amélioré au XVIème et XVIIème siècle.
Abandonnée dans les années 1920-1930, l'église est privée de ses chapiteaux cédés à la ville de Bordeaux puis classée monument historique le 30 mai 1961.
Les cloches sont, quant à elles, transportées dans l'église Notre Dame de l'Immaculée Conception à Grignols. L'une d'elles porte l'inscription "St. Jean Baptiste, priez pour nous".
Château de Grignols
Le château, qui présente des constructions des XVIème et XVIIème siècles, a dû être édifié à l'emplacement d'un bâtiment plus ancien. En effet, l'existence des seigneurs de Grignols est attestée dès le XIIéme siècle puisque la famille de Granhols est citée en 1312 dans un testament du Pape Clément V. Au fil des années, Granhols devient Grignols. La seigneurie de Grignols quitte cette famille qui vend en 1581 "Château - terre - et seigneurie, avec ses fuies, colombiers, métairies, moulins à eau et à vent", et tous les droits féodaux qui y étaient, à l'époque attachés. Cette mentionation montre l'importance de cette seigneurie.
Le Château appartient ensuite à la famille d'Esparbes de Lussan puis à Jean de Grignols. C'est à cette époque que naquit le Bourg de Grignols.
La seigneurie subit de nouvelles mutations en 1753, Charles-Philippe, comte de Pons devient propriétaire.
En partie détruit par un incendie en 1793, le château est restauré dans le dernier tiers du XIXème siècle par le conte de Sabran de Pontèves. L'architecte M. Garros s'est inspiré de plans dressés par Viollet-le-Duc, dont les projets n'avaient pu être réalisés faute de moyens.
En 1946, la commune acquiert le domaine qui, de 1950 à 1968 sert à héberger une colonie de vacances de la société Dassault. Il abrite de 1969 à 1982 un institut de réadaptation pré-professionnelle.
En 1992, la commune vend le bâtiment à un particulier qui le réhabilite complétement pour lui permettre de retrouver les volumes d'origine de chaque pièce. Suite aux travaux de restauration le domaine dispose aujourd'hui de 20 chambres, 6 salons et 1 dortoir tous situés dans le château, ainsi qu'une bergerie (grande salle de réception) et devient un lieu idéal pour l'organisation de mariages, réceptions et séminaires.